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Leonhart "Leon-Loire" Loire

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Leonhart "Leon-Loire" Loire Empty Leonhart "Leon-Loire" Loire

Message  Leon-Loire Sam 13 Avr - 18:40

HRP:

Leonhart LOIRE, 26 ans, Lieutenant de la Brigade Criminelle à la Préfecture de Toulouse.

Affaire du 1er Novembre 2012

9h25 Devant un immeuble de la banlieue toulousaine.

<< Bonjour, nous vous attendions. Le gardien de la paix interpella un homme entre vingt et trente ans, de taille moyenne, vêtu de noir qui s'approcha.
 - Bonjour. Lieutenant Loire. Alors, qu'avons nous là ? Demanda le lieutenant d'une voix neutre.
 - Trois femmes de type caucasien entre 25 et 30 ans, je dirais. Enfin, si on en crois les têtes qui ont été trouvées sur place. Les corps sont en morceaux, on en a retrouvé un peu partout. Et il y a "ça" aussi. Le gardien l'invita à le suivre.
 - Que voulez-vous dire par "ça" ?
 - Vous allez voir.>>

Ils grimpèrent les escaliers dans un silence pesant jusqu'au troisième étage. Lorsque le Lieutenant Loire ouvrit la porte de l'appartement numéro 37, il se rendit compte de l'horreur qui devait s'être passée ici.
L'appartement entier était recouvert d'étranges inscriptions rouges-noirâtres, probablement du sang coagulé.
Au centre de ce qui devait être le salon, un grand cercle avec des formes géométriques concentriques et comprenant diverses inscriptions, de la même couleur que le reste, avaient été tracés.

<< C'est pas joli-joli. Hein M'sieur.
 - En effet, je n'ai jamais rien vu de tel. Murmura-t-il, n'en croyant pas ses yeux.>>

Il avait déjà participé à des nombreuses affaires de meurtres mais rien d'aussi sanglant et inhumain comparées à celle-ci.

<< Ok, cherchons si nous pouvons trouver quelques indices sur l'auteur de cette atrocité. Prononça-t-il tout en reprenant ses esprits et en mettant des gants en latex.>>

Lors de cette recherche, ils devaient faire attention où placer leurs pieds pour ne pas marcher sur un morceau de cadavre. En fouillant dans l'appartement, le Lieutenant découvrit une pièce qui devait être un bureau à l'origine. Celui-ci comprenait bien évidemment le meuble éponyme ainsi que plusieurs étagères contenant des livres traitants de divers domaines. Fantastique, Science-fiction, Vaudou, Magie noire et bien d'autres sujets évoquant des phénomènes étranges. Des restes de bougies fondus se trouvaient de part et d'autre. Il y avait une ambiance dérangeante dans cette pièce. L'air était plus sombre et malsaine que dans le salon où pourtant des morceaux de cadavres étaient disséminés.
En  soulevant quelques livres sur le bureau, il vit une inscription gravée sur le meuble.

"Malum enim et Mors omnipraesens sunt"

Un frisson le parcourut en lisant ces mots. Il sortit son calepin et les nota pour en chercher la signification. Il prit également des notes sur les ouvrages posés de-ci de-là. Tous étaient écrit dans une langue différente, il en conclut que l'auteur du crime devait être polyglotte. Cependant, un ouvrage attira particulièrement son attention. Il avait une couverture en cuir sombre, et ne portait pas d'inscription sur la première, ni sur la quatrième de couverture. Leonhart, intrigué, ouvrit le livre... Celui-ci ne comportait que des symboles en guise d'écriture, du moins est-ce ce qu'il en déduit, et des cercles semblables à celui qui était dans le salon. Ce livre devait avoir un lien avec le meurtre, pensa-t-il. Il mit l'ouvrage sous plastique non scellé et décida de le garder avec lui pour l'amener plus tard à un expert.


Après une heure d'investigation dans l'appartement, ils ne trouvèrent guère mieux que quelques empreintes à demi-effacées et des livres étranges. Bien sûr, ils devaient également s'occuper des cadavres des victimes.

<< Apportez ce que vous avez aux gars du labo, ils devraient pouvoir identifier à qui appartiennent ces empreintes, et peut-être nous dire ce qui est également arrivé à ces malheureuses victimes. Dit un membre de l'équipe scientifique avant de s'adresser au Lieutenant Loire. Vous avez trouvé quelque chose de votre côté ?
 - En effet, un livre assez particulier, je compte aller voir un ethnologue pour connaître l'origine de ces symboles. Enfin, si il y en a une.
 - D'accord, je vous le laisse, mais n'oubliez pas de le signaler comme pièce à conviction.
 - Merci, je n'y manquerai pas. Dit-il avant de sortir de l'appartement.>>

En regardant par la fenêtre de l'escalier, il remarqua un nombre incroyable de corneilles situées sur l'immeuble d'en face sans toutefois y prêter plus d'attention.


Dernière édition par Leon-Loire le Ven 15 Jan - 10:05, édité 10 fois
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Message  Leon-Loire Mer 31 Juil - 21:40

Affaire du 1er Novembre 2012

10h30 environ Devant un immeuble en banlieue toulousaine

Une fois dans sa voiture, il pris son téléphone et appela un collègue.

<< Ouais, c'est Leonhart. Dit-il à son interlocuteur. J'ai besoin rapidement de renseignements concernant une certaine Jeanne Meyer. Elle était sensé vivre dans l'appartement du meurtre de cette nuit. Tu en as entendu parler ? >>
Il expliqua quelques détails à son collègue qui avait eût quelques échos de la-dite affaire.
<< OK, tu recontacteras quand tu auras quelque chose. Merci, je t'en dois une.>>
Il mis fin à la conversation, rangea son téléphone et mis le contacte de sa voiture.
Il quitta la banlieue pour le centre et fît le tour de tous les archivistes et les ethnologues de la ville en vain.
Aucun ne connaissait ou reconnaissait ni les symboles, ni leur potentielle origine.

Vers 15h il reçut l'appelle de son collègue.
Celui-ci lui appris que la femme dont il voulait des renseignements faisait parti des victimes de l'affaire en cours.
De plus, les deux autres victimes étaient des connaissances de celle-ci.
Leonhart demanda l'adresse des personnes ayant eut des contactes récents avec les victimes.
Avec ces nouveaux éléments en mains, il partit questionner toutes les personnes listées.
Il commença par aller chez les parents de la première victime.

Vers 16h30, il se trouva devant une maison d'un lotissement en extérieur de Toulouse.
En sortant de la voiture, il regarda autour de lui, comme à son habitude, pour évaluer l'environnement qui l'entourait. 
Leonhart s'approcha de la porte et sonna.
Une femme âgée lui ouvrit.

<< Bonjour, je suis le Lieutenant Loire. Vous êtes bien Madame Meyer ? Commença-t-il en montrant sa plaque.
 - Oui, qu'y a-t-il ? Demanda-t-elle interloquée.
 - J'ai quelques questions à vous poser. Puis-je entrer ? Demanda-t-il poliment.
 - Bien sûr, entrez donc. En l'invitant à la suivre dans le salon. J'espère qu'il ne s'agit pas de quelque chose de grave ? Désira-t-elle le visage blême.
 - J'ai malheureusement une mauvaise nouvelle pour vous. Votre fille à été retrouvé morte à son appartement ce matin. Mes sincères condoléances.>>
La pauvre femme explosa en sanglots tandis que le Lieutenant ne pouvait rien faire pour soulager de cette souffrance,
la seule chose qu'il pouvait faire été de retrouver l'auteur de ce crime.
Il lui tendit un mouchoir, et attendit qu'elle se calme avant de la questionner.
Après près de 45 minutes de questions habituelles qui ne révélèrent pas grand chose de nouveau pour l’enquête.
Il nota particulièrement le fait que le compagnon de sa fille était mort de manière mystérieuse il y a plusieurs mois de cela.
Il quitta la femme pour regagner sa voiture.
Encore une fois, il remarqua le grand nombre de corneilles posées sur le toit de la maison située en face de lui.
Il monta dans sa voiture puis regarda un moment les corneilles avant de partir.
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Message  Leon-Loire Jeu 24 Avr - 22:56

Affaire du 1er Novembre 2012

Aux abords de Toulouse.

Le lieutenant Loire avait passé la fin de la journée à rendre visite aux proches des victimes, sans apprendre quoi que se soit de nouveau pour l'enquête. Cependant, il avait remarqué la présence de corneilles à la fin de chacune de ses visites. Cela commençait à l'inquiéter mais aussi, et surtout, à l'intriguer. Sur la route pour se rendre à son domicile, il décida de faire un crochet par la préfecture.

Leonhart arriva à son bureau dans les alentours de 22h. Il y déposa ses affaires et parti directement au labo pour voir corps reconstitués des trois jeunes femmes. D'après le rapport du médecin légiste, elles avaient été découpé par un longue arme blanche émoussée. Tout naturellement le lieutenant se tourna vers l'idée d'une lame décorative, qui pouvait expliquer les deux descriptifs. Mais il pensa également à une lame ancienne, émoussé par le temps. Il quitta le labo, rapport en mains, et regagna son bureau, plonger dans ses pensées.
Il arriva à la petite pièce de trois mètres sur quatre, sobre et bien rangé. Si ce n'est deux ou trois rapports déposé à la va-vite. La seule fenêtre se trouvait face à la porte, soit dos à la chaise où Leonhart vint s’asseoir. Il cogita un moment en consultant les éventuels suspects des archives criminelles.
Soudain, il sentit une présence derrière lui, il se retourna brusquement... mais rien. Il ouvrit la fenêtre, personne. Il ne vit qu'une plume noir de jais sur le rebord de ladite fenêtre. Il pensa encore aux corneilles qu'il n'arrêtait pas de voir depuis le matin.
N'arrivant plus à se concentrer d'avantage, sans doute dû à la fatigue, il décida de rentré chez lui.

Il quitta son bureau, le verrouilla et prit l'escalier pour quitter le bâtiment par une des porte arrière qui menait au parking réservé.
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Message  Leon-Loire Dim 2 Nov - 10:25

Affaire du 1er Novembre 2012

Environ 23h30 Parking de la préfecture de Toulouse.

Leonhart monta dans sa voiture, se pencha pour regarder, à travers le pare-brise, les toits en face à la recherche des oiseaux qui le pourchassaient depuis le matin. Il n'en vit que quelques-uns. Il soupira, un rien soulagé. Le jeune démarra aussi tôt la voiture pour prendre ce chemin qu'il faisait quotidiennement pour rentrer chez lui.
Lors du trajet, son observation était d'autant plus accrue que son inquiétude était présente.

Arriver devant un immeuble situé aux abords de la Garonne, il ouvrit la porte automatique menant au parking souterrain de son immeuble, à l'aide d'un boîtier de commande. Leonhart passa la porte, puis la referma une fois de l'autre côté. Il s'arrêta et attendit alors quelques secondes après la fermeture de celle-ci, avant de repartir garer sa voiture. Il sortit de celle-ci, pus regarda autour de lui à la recherche du moindre mouvement suspect... En vain. Légèrement soulagé, il prit ses affaires, qui comprenait également le livre, et verrouilla la voiture.
Leonhart se dirigea ensuite vers l'ascenseur qui l'emmena au quatrième étage, où se trouvait son appartement.

Leonhart vivait seul. Seul car il faisait en sorte d'éviter au maximum les relations au-delà de l'amicale ou du professionnelle. Il ne se voyait pas "infliger" son rythme de travail à quiconque, ni les mettre en danger par celui-ci ou le voir comme il l'était actuellement. 

En arrivant devant la porte de son appartement, il s'arrêta encore quelques secondes pour examiner l'état de la serrure. Rien. Aucune infraction n'avait été commise. Du moins par ici. Leonhart ouvrit la porte, entra puis referma à double tour derrière lui. Depuis le matin, il avait l'impression d'être observé, et cette impression ne l'avait pas quitté. Même si il se sentait plus serein chez lui, le poids de cette vision oppressante pesait toujours sur lui. Il s'adossa contre la porte et inspira profondément, comme pour se calmer, puis expira à s'en vider les poumons. Ayant repris ses esprits, il alluma la lumière du couloir et partit déposé ses affaires sur la table du salon. Il avait à peine remarqué la présence du livre dans ses affaires tellement cette journée avait été éprouvante. Il soupira longuement puis se dirigea vers la cuisine pour se préparer un repas simple, qu'il mangea rapidement. C'est en débarrassant la table qu'il vit le livre sous le manteau déposé quelques minutes plus tôt. Leonhart se maudit intérieurement d'avoir oublié de le donner comme pièce à conviction. Il récupéra son manteau et le livre, déposant le premier sur le dossier d'une chaise et le second dans sa chambre. Il prit un pantalon de pyjama dans l'une des armoires, et se dirigea vers la salle de bain pour prendre une douche bien fraîche, ce malgré la température automnale.

Il revint après une vingtaine de minutes, simplement vêtu de son pantalon, il vérifia que toutes les climatisations réversibles, typique du sud, étaient bien éteintes. Une fois ceci fait, il regagna sa chambre puis entre-bailla la fenêtre, pour bénéficier de la fraîcheur de saison, et se coucha aussi tranquillement qu'il pouvait l'être après une journée comme celle-ci, dans son lit.
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Message  Leon-Loire Dim 23 Nov - 14:03

Affaire du 1er Novembre 2012

Nuit du 1er au 2 Novembre 2012

Il s'endormit quelques minutes à peine après avoir posé la tête sur l'oreiller. Il plongea lentement dans un rêve. Profond. Cela lui paraissait proche de la réalité. Il se voyait, sur une plage de galets, entouré de deux personnes. Une femme vêtue de blanc et un homme en noir. Ils parlaient à l'unisson. Cependant, même si la majorité de leur dire était identique, certains mots furent différents d'une personne à l'autre. Soudain, des abeilles sortirent de leurs manches. Des abeilles de couleur miel pour la femme, et noirs de jais pour l'homme.
Elles volèrent autour de Leonhart avant de s’engouffrer dans sa bouche.
Cela lui avait semblé si réel qu'il se réveilla brutalement en toussant, comme si il avait quelque chose de coincé dans la gorge. Il s'assit au bord qu lit pour reprendre son souffle, avant de se diriger vers la cuisine pour se servir un grand verre d'eau.

Alors qu'il sortait de la cuisine, il entendit un bruit dans la chambre. Un bruit similaire à celui d'une volée d'oiseaux.
Il avança à pas de loup en direction de la chambre, où il vit quelqu'un dos à lui. Il entra furtivement et récupéra son arme dans l'un des tiroirs de la commode qui jouxtait la porte. Une fois ladite arme en main il retira la sécurité de celle-ci, se releva et alluma la lumière tout en tenant en joue la personne en face de lui.

<<Police ! Mettez vos mains sur la tête ! Dit-il à ce qui semblait être un homme vêtu d'un long manteau rapiécé avec capuche. Et retournez-vous ! Lentement.>>
Leonhart fut surprit de ne pas pouvoir voir le visage de l'homme.
<<Qui êtes vous ? Et qu'êtes vous venu faire chez moi ? Demanda-t-il, curieux de savoir pourquoi et comment cet homme était entré ici.>>
En guise de réponse, l'homme abaissa rapidement ses mains et fit jaillir des lames de ses manches et se rua sur Leonhart. Celui-ci eu le temps de tirer trois balles. La première dans le genou droit, puis les autres en direction du poitrail de l'homme, qui les prit de plein fouet sans sourciller, pour finalement briser la vitre placée derrière. L'homme fit deux attaques de tailles successives, la première en diagonale gauche-droite et la seconde en droite-gauche. Le lieutenant recula suffisamment pour éviter la première attaque mais fut quand même touché par la seconde qui lui infligea une entaille sur tout le torse. Tout en ignorant la douleur, Leonhart fonça vers son adversaire et vida son chargeur tout en le plaquant au sol.
<<MAIS QU'EST-CE QUE TU ES ?! RÉPONDS ?! Hurla-t-il, enragé par la douleur qui commençait à le tirailler.
Il entendit alors un ricanement semblable au croassement de plusieurs corbeaux. 
-Tu n'as pas idée. Et ce n'est pas avec tes pitoyables attaques que tu viendras à bout de moi ! Prononça la créature.>>
Le lieutenant retira la capuche de ce dernier. Il vit avec stupeur ce qu'il y avait sous la capuche. Rien, ni visage, ni tête. Le néant.
Profitant de la surprise du lieutenant, la créature se dispersa en une nuée de corneilles.
Leonhart pu constater que là où il y aurait du y avoir du sang, celui de la créature, ne se trouvait que des plumes.
Soudain, une douleur aiguë au torse. Du sang coulait désormais sur les plumes. Ce n'était pas celui de la créature, mais celui de Leonhart.
L'homme-corvidé avait réapparu derrière ce dernier et lui avait planté l'une de ses lames dans le torse.
Laissant le lieutenant agonisant, il retourna faire ce qu'il faisait avant qu'il soit interrompu.
Leonhart entendu de-nouveau le ricanement des corneilles.
<<Enfin, le ''Document Émigré'' ! Jubila l'homme-corvidé. >>
Pendant que la créature prononçait ces mots, en récupérant le Livre noir qui devait servir de pièce à conviction, Leonhart dans un effort surhumain, parvint à se relever. Il sentait le froid l'envahir, commencent par ses mains. Ses yeux brillaient du lueur glaciale. En un instant, tout devint blanc. 
Il entendit une dernière fois la créature hurler, puis plus rien. Le silence, puis le néant.


Spoiler:
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Message  Leon-Loire Jeu 27 Nov - 10:38

Affaire du 1er Novembre

2 Novembre, 2h24

Suite à l'appel de ses voisins, après le chahut qui venait de se produit dans son appartement. Leonhart, inerte fut évacué par les secours.
Des collègues de Leonhart arrivèrent et furent surprit de voir l'état de la la chambre.

<<Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ici ? Se demanda l'un des agents de police, en observant du sang, des impacts de balles, des corbeaux morts et gelés, mais surtout le froid quasi polaire de la pièce.
-On est dans une chambre froide ou quoi ? S'étonna son coéquipier.>>


Les deux compères se mirent à fouiller la chambre, et tombèrent sur le livre noir et l'une des lames de la créature.

<<Attends, c'est pas le bouquin qu'il devait amener aux pièces à conviction ? Demanda le premier.
-Si. Et d'après les infos fournies par le légiste, une lame de ce genre aurait servit pour le meurtre des trois femmes.>>

Ils commencèrent à émettre l'hypothèse que Leonhart ait participé, d'une manière ou une autre, aux événements précédents. Beaucoup de ses collègues ne savaient rien de lui. Ils considéraient son comportement comme étrange, surtout dû à son détachement avec ceux-ci.


11 semaines plus tard.

17 Janvier 2013

Après avoir passé neuf semaines dans le coma et un peu plus d'une d'interrogatoire, sur les événements du début Novembre, Leonhart fut convoqué par le commandant de la brigade criminelle.


Il arriva devant le bureau de son supérieur, frappa, attendit une réponse puis entra.
<<Vous voulez me voir Monsieur ? Demanda le jeune homme quelque peu lassé de ses interrogatoires.
-Bonjour Leonhart. Tu dois probablement savoir pourquoi je t'ai demandé de venir ? S'exprima le commandant.
Leonhart soupira avant de répondre.
-Vous pensez réellement que j'ai quelque chose à voir dans cette affaire ? Vous avez au moins lu ma déposition ? Rétorqua le jeune homme.
-Je peux comprendre que cela t'énerve, mais c'est la procédure. Et aux vues de ta déposition, il y a de quoi douter. Tu ne crois pas ?
-Je sais ce que j'ai vu, cette chose n'était pas humaine.
-Alors comment expliques-tu le fait que tu n’aies aucune cicatrices, et que tu sois encore vivant, si tu as bien été transpercé par cette soi-disant créature.
Leonhart retira ses lunettes et se frotta les yeux.
-Je n'en sais rien, mais je ne suis pas fou. Je sais ce que j'ai vu. Ce n'était rien de commun.
Le commandant soupira longuement.
-Je vais devoir te demander de me remettre ta plaque et ton arme. Tu es destitué de tes fonctions.
-Pardon ?! Vous vous moquez de moi ?! Leonhart commença à s'énerver.
-Malheureusement non. Ta plaque et ton arme,s'il te plaît.
Leonhart posa violemment son arme et sa plaque.
-Donc après plus de deux mois de coma, on me jette. Et que vais-je faire maintenant ? Interrogeant le commandant.
-Dans la Police ? Plus rien... Mais... Il se pourrait qu'une autre organisation s'intéresse à toi. Énonça le commandant, mystérieux.
-Vous ne pensez à rien d'illégal, rassurez-moi ? S'inquiéta le désormais ex-lieutenant.
-Illégal ? Je suis commandant. Non, rien du genre. Sourit le commandant. Une question. Tu es déjà allé à Londres ?>>
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Message  Leon-Loire Lun 29 Déc - 10:48

Leonhart LOIRE, 26 ans, ex-Lieutenant désormais Templier

10 Mars 2013, 15h40, Nouvelle Angleterre, Montagne bleue

Leonhart était caché, dissimilé entre de la végétation et des rochers. Pour une mission, il devait venir à bout d'un golem particulièrement belliqueux. Seulement celui-ci était également entouré, au sens large, de plusieurs zombies. Il savait qu'il ne serait pas en mesure d'y arriver seul.
Cela faisait seulement un mois qu'il avait rejoint les rangs des Templiers, mais il avait bien comprit que ceux-ci ne recrutaient pas des personnes ordinaires. Mais seulement des « Enfants du Miel » comme ils les appellent. Des personnes hors du commun. Il avait récemment remarqué, après un combat plus qu'acharné avec une horde de zombies à Kingsmouth, que ses facultés de régénérations étaient accrues. Ses plaies disparaissaient en quelques minutes. Mais il était également plus fort et plus agile qu'avant...
Avant ce mois de Novembre où tout bascula...
Leonhart secoua brièvement la tête, comme pour se remettre les idées en place.
Il prit son téléphone et contacta Richard Sonnac, le personne en charge des « nouveaux Templiers » comme il disait.
La sonnerie retentit plusieurs fois avant que l'interlocuteur ne réponde.

<<Bonjour, Mr Sonnac ? Ici Leonhart Loire, une de vos « recrues ». Je suis dans une situation assez... compliqué. Serait-il possible d'avoir des renforts ? Demanda-t-il.
-Il n'y a qu'une seule personne de disponible pour le moment, mais je préférerai que vous ne la rencontriez pas. Cela pourrait nuire à votre réputation. On pouvait sentir une légère rancœur dans ses mots.
-Personnellement, je me moque de ma « réputation » comme vous dîtes. J'ai besoin de renfort. Je suis assez bien placé pour le savoir. S'exclama Leonhart.
-Bien, bien... Je vous l'envoie, mais je vous aurais prévenu. Dit-il en soupirant. Il se nomme Michael Bartholon. Un conseil, ne vous liez pas trop à lui.>>
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Message  Leon-Loire Ven 30 Jan - 20:00

Leonhart LOIRE, 27 ans, Templier membre d'I.N.R.I.

13 Avril 2013, après l'exposition de Lucia Cruz

Leonhart rentra chez lui, content de cette petite « réunion » improvisée.

Arrivé dans son appartement, situé non loin du quartier d'Ealdwick, il retira son manteau et se coucha sur le lit, les bras croisés derrière la tête. Il se remémora les personnes présentent lors de cet événement.

Tout d'abord Naliana VanCross. Cette jeune femme avait quelque chose de sauvage, de vrai, contrairement aux personnes qu'il avait croisé quasiment toute sa vie. Il sentait vraiment quelque chose de particulier chez cette femme, sans réellement savoir quoi. Mais elle lui plaisait, de manière amicale uniquement.

Vint le tour de l'exposante Lucia Cruz. Il pouvait d’emblée affirmer qu'elle ne manquait pas de culture, loin de là. Elle semblait être une personne assez compliquer à comprendre. Et le fait de cumuler autant de métier ne devait pas l'aider.

Quant à la dernière personne présente, Lou Nyls, il ne savait pas trop quoi penser d'elle, mais il se doutait bien que si celle-ci était au courant d'I.N.R.I. ce n'était pas pour rien.

Michaël, notre fil directeur. Même si cela faisait un petit mois qu'ils s'étaient rencontré, ils ne se connaissaient que peu finalement. Cependant, il savait qu'il pouvait lui faire confiance. Leurs idéaux étaient les mêmes, ainsi que la manière d'y parvenir. Contrairement aux Templiers, qui n'hésiteraient pas à sacrifier un millier de personnes pour en sauver un million.

Leonhart continua de méditer un long moment, avant de se relever et se préparer un repas.


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Message  Leon-Loire Mer 4 Fév - 11:34

12 Juin 2013.

Arrivé chez lui, il se remémora la fin d'après-midi avec la rencontre de Mitsuko Garland, nouvellement membre d'I.N.R.I. et dorénavant son apprentie. L'entretien avait été effectué avec Michael, Ed, Sepoo et miss Sutton.
Il était impressionné par cette jeune femme, à peine adulte, par la quantité de pouvoirs dont elle disposait déjà.
Lui qui n'était encore qu'un simple humain il y a encore quelques mois de cela, de savoir que des personnes ayant un potentiel magique avant d'être un Enfant du Miel l'impressionnait énormément.
Celle-ci avait certes une grande puissance, mais ne le contrôlait pas totalement.
Elle utilisait la magie sans focaliseur, ce qui pouvait être tout aussi dangereux pour elle que pour les autres.
Il réfléchit à l'entraînement qu'il allait commencer avec elle à partir du lendemain matin.
Il s'affala sur son lit, les bras derrière la tête et se rappelait des entraînements qu'il avait fait avec les divers maîtres d'armes qu'il eut au cours de sa jeunesse.
Cependant, concernant la magie en elle-même il était totalement novice en la matière...
Il tenta néanmoins de trouver une manière de lui expliquer la nécessité des focaliseurs.
Il tendit la main droite vers le plafond, de celle-ci jailli un petit cristal de glace pure.
Il eut un petit sourire, et pensa <<Comment lui apprendre à se servir d'un focaliseur alors que moi-même je n'en utilise pas ?...>>


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Message  Leon-Loire Dim 24 Mai - 12:32

22 Juin 2013, Désert brûlé, avant la réunion d'I.N.R.I. au Temple Hall.

Dans le désert égyptien, en plein soleil, Leonhart avançait avec prudence. D'après les Maryas, des cultistes du dieu maléfique Aton étaient entrains de monter un camp, non loin des montagnes. Les Maryas, n'étant plus qu'une poignée, avaient besoin d'aide pour éliminer les cultistes qui se faisaient de plus en plus présents.

Leonhart continuait d'avancer, toujours aux aguets. Il arriva à la partie rocheuse du désert, situer au pied de la chaîne de montagnes. Il dégaina son épée, et sortit son pistolet. Cet endroit était parfait pour une embuscade. 
Il avait horreur de la bordure désertique pour cette raison, et ça lui rappelait un très mauvais souvenir.
Il avança, à pas de loup, jusqu'à des roches qui formaient une sorte d’alcôve. Il s'arrêta, et tenta d'entendre le moindre bruit suspect. Mais avec le vent qui soufflait, et la réverbération du son dans l'alcôve, il entendit rien d'autre. 
Il continua à avancer, mais fut arrêté par le bruit d'une culasse que l'on recharge. Il leva les yeux et vint une dizaine de fidèles d'Aton. 

Il tira quatre balles en l'air puis se mit en garde. Les cultistes, armés de fusil d'assaut de type AK-47, commencèrent par lui tirer dessus. Leonhart parait, esquivait et tirait dans leur direction. Le bruit de détonations des armes retentissait dans une sorte de brouhaha assourdissant. 

Les quatre balles tirés au début de l'affrontement redescendirent en touchant quatre cibles. Diminuant le nombre d'adversaire... Temporairement. Car chaque cultiste qui tombait sous ses coups, se vit remplacer par un autre. Il continua d'esquiver, parer et tirer à un rythme effréné, mais cela ne suffisait pas, il en venait toujours plus. Il se faisait quand même énormément toucher. Épaules, cuisses, flancs, tout son corps subissait l'assaut des balles. Son ancien uniforme de camouflage gris n'avait jamais autant souffert, et lui non plus.
Il voyait bien que le combat allait se finir... pour lui.
Leonhart sentait la mort arriver.
Il voyait rouge, du sang coulait devant ses yeux.
Puis tout devint blanc et froid, comme si ce désert infernal s'était transformé en désert polaire.

Il se réveilla quelques minutes plus tard, pensant être sous forme d'Anima, il s'étonna de la présence de « couleurs ».Avant de se rendre compte qu'il était bien vivant.
Il regarda autour de lui, et ne vit que du blanc, de la glace, tout autour de lui dans un rayon de vingt mètre.
Il écarquilla les yeux, se demandant qui en était la cause. Avant de se remémorer l'affaire qui fit de lui un Enfant du miel. Il regarda ses mains, couvertes de sang séché, puis ses blessures. Toutes guéries, des petits cristaux de la à la surface de sa peau, à l'endroit où se trouvait ses plaies. Il les effleura à peine, et ceux-ci disparurent.

Il regarda l'heure sur son téléphone, qui était miraculeusement intact. 19H40. Il avait une réunion avec les membres d'I.N.R.I. à 20h. Il utilisa son lien vers l'Agartha pour rejoindre Londres au plus vite.
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Message  Leon-Loire Ven 12 Fév - 15:03

Spoiler:

5 Janvier 2015 environ 2h, Appartement de Leonhart.


Leonhart rentra chez lui, ferma la porte à double tours et se plaqua dos contre la porte. Il se laissa glisser le long de la porte, pour finir assis un sourire aux lèvres, les yeux pétillants de joie de vivre. Depuis qu'il avait rejoint I.N.R.I. Ça vie avait plus de sens qu'avant son entrée dans le Monde Secret. Mais là, il comprenait réellement ce que signifiait « vivre ». La joie, le bonheur, l'amitié, l'amour toutes ces choses agréables réchauffaient son cœur de glace. En cet instant, grâce à Naliana, il ne vit que la beauté du monde, à travers elle.

Malheureusement pour lui, ce ne fut que de courte durée...

Une douleur aiguë commençait à envahir son bras gauche. Une douleur qui se faisait de plus en plus fréquente ces derniers temps.
Il retira rapidement son blouson en cuir puis releva la manche de son gilet. Il put constater que son bras commençait à geler. La glace recouvrait peu à peu sa peau. Il se leva, en titubant sous la douleur pour se précipiter vers la salle de bain. Une fois dans celle-ci, il se glissa dans la baignoire et ouvrit l'eau chaude au maximum. Plaçant son bras sous le jet brûlant pour faire fondre cette carapace glacée non désirée.
Il ne supportait guère ce qui était trop chaud, et il espérait que cela suffise à calmer son pouvoir, devenu instable. Il hurla de douleur, entre l'eau brûlante et son don givré, il ressentait tout cela comme si ses nerfs étaient à vifs. Il se sentait sombrer dans l'inconscience mais tenta de rester éveillé car il ne savait pas ce qui pourrait se produire si ça conscience lui échappait. Il tint bon. Mais la douleur l'emporta...

Il se réveilla une dizaine de minute plus tard, immergé das un bain chaud, bien trop chaud. Il se releva, un peu groggy par la chaleur de l'eau et la vapeur qui régnait dans la pièce, et sortit de l'eau. Ses vêtements dégoulinaient sur le sol. Il retira son gilet pour voir ce qu'il en était de son état. Il constata, avec joie, que celui-ci état redevenu normal, mise à par le fait qu'il soit écarlate. Il retira le bouchon de la baignoire, qu'il avait enfoncer lors de son entrée précipitée, vidant ainsi cette dernière.
Il retira ses vêtements, prit une serviette et se sécha avant de retourner vers sa chambre où il se vêtit d'un simple pantalon de pyjama noir et d'un tee-shirt blanc. Il se posa sur le lit, et sombra quasiment instantanément dans un sommeil profond, exténué par cette journée chargée d'émotions.


Dernière édition par Leon-Loire le Ven 26 Fév - 9:32, édité 1 fois
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Message  Leon-Loire Jeu 25 Fév - 16:28

Leonhart Loire et Naliana VanCross

23 Mars 2015, Transylvanie

Leonhart avait loué un chalet dans les montagnes transylvaniennes pour quelques jours, pour être au calme. Mais même pour lui ce calme commençait à peser, surtout sans elle. Naliana VanCross. Il avait déjà beaucoup d'affection pour elle. Avec le temps, cet affection s'est mu en amour, réciproque. Il avait envie de la voir. Non, il avait besoin de la voir ! Il venait de découvrir ce qu'était réellement l'amour, avec cette magnifique louve aux cheveux rouges. Sans hésiter un instant de plus, il lui envoya les coordonnées du chalet avec un petit mot "J'ai besoin de te voir. Peux-tu me rejoigne à ces coordonnées, s'il te plaît ?"

Elle le rejoignit rapidement, qui paru une éternité pour Leonhart.

La vue de la jeune femme lui réchauffa le cœur, mais ce sentiment le troublait quelque peu.
<< Salut ! Dit-il en faisant la bise.
-Salut. Quelque peu surprise qu'il lui fasse la bise. Elle sourit doucement et retire son manteau.
-Désolé de te contacter comme cela. Je ne t'ai pas dérangé ?
-Non, absolument pas. Mais que se passe-t-il ? Demanda-t-elle, un peu inquiète.
-Rien. J'avais juste... besoin de te voir. En prononçant ces mots, un léger sourire apparu aux coins de ses lèvres.
Le visage de Naliana se détendit, soulagée. Elle se rapprocha de Leonhart, réduisant les quelques centimètres qui les séparaient pour poser un doux baiser sur les lèvres du jeune homme. Baiser auquel il répondit, tout aussi tendrement qu'il l'avait reçu.
-Je suis contente de te voir. Murmura-t-elle
Il sentait les battements de son cœur s'accélérer.
-Tu veux t'asseoir au près du feu ? Demanda-t-il, conscient de toujours être dans l'entrée du chalet.
-Oui, bien sûr.>>
Il emmena la charmante demoiselle dans le salon où se trouvait un canapé devant une cheminée au foyer gorgé de flammes, une bûche de chêne était entrain d'être rongée par celles-ci. Un tapis était disposé entre la cheminée et le canapé. Naliana s'installa à même le sol pour profiter au mieux de la chaleur. Leonhart l'installa derrière elle, et la prit dans les bras.
<<Tu m'as manqué. Dit-elle en entourant les bras de son doux compagnon de ses mains, se laissant aller contre lui.
-Toi aussi tu m'as manqué. Il retira ses gants et caresse la joue de la jolie rouquine.
Naliana réalisa qu'elle n'avait pas retiré ces propres gants. Elle imita donc son geste, posant les gants sur le sol, savourant la tendre caresse en fermant les yeux.
-J'avais fini par oublier que ce genre de sensation existait encore.
-Un doux contact. Je ne savais pas réellement ce que c'était.... Avant toi. Dit-il en souriant, puis déposa un baiser sur la joue de sa compagne.
Les lèvres de la jeune femme s'écartèrent en un sourire conquit.
-Tu es plus romantique que je ne le soupçonnait. Elle laisse cette phrase en suspens, mais on sent que c'était un compliment. Puis elle enchaîna. Avant moi ?... Je réalise qu'au final je ne sais pas beaucoup de chose sur toi, sur ton passé avant que tu rejoigne notre cabale.
-C'est vrai... Tu as déjà évoqué ton passé, ou des fragments, avec ta famille mais... Je me rends compte que finalement tu ne sais rien de moi. Alors je vais te parler un peu de mon passé. Si tu veux l'entendre ?
-Bien sur que je veux l'entendre, surtout si tu es prêts à me la raconter. Elle se resserra contre lui et déposa un baiser sur sa joue.
-D'accord... Commençons par le début. Il inspira profondément puis expira avant de commencer. Je suis né à Orléans, dans la Loire en France. Cela t'étonne, hein ? Dit-il en souriant comme pour détendre l'atmosphère. Non, se détendre, car il avait beaucoup de mal à se livrer. A qui que ce soit. Mais elle avait le droit de le connaitre. Il se devait de le faire.
-Un Français? Elle se permet un rire doux, un rire rassurant. Je t'avoue que oui, je ne me doutais pas que tu venais de France.
-Ah bon ? Je pensais que mon accent me trahissait. Rétorqua-t-il, un peu surprit.
-Je le trouve léger. Expliqua-t-elle avant d’enchaîner. Et ta prononciation est bonne. Tu as déjà entendu un indien parler anglais? Rien qu'en imaginant l'accent, elle se mit à rire. Eux, par exemple, je les reconnais tout de suite.
-C'est vrai que les indiens...Rit à son tour, avant de recentrer ces pensées. Concernant ma prononciation, c'est assez normal. Ma mère est anglaise. Dit-il avec un léger sourire.
-Elle continua de rire un petit moment. Donc un père français, et une mère anglaise. Ceci explique cela. Et tu as vécu combien de temps en France?
-Toute ma vie. Avant de venir à Londres en 2013.
-Lorsque tu es devenu un enfant du miel. Affirma-t-elle sans prendre grand risque de se tromper. Que faisais-tu avant?
-J'étais policier. Lieutenant dans la criminelle pour être précis. J'y suis resté jusqu'en Janvier 2013... Non, tout s'est arrêté début Novembre 2012. Ses yeux brûlaient de rage. Des flammes bleutées se matérialisèrent petit à petit au niveau de ses yeux.
Saisissant ce qu'il se passait du coin de l'oeil, elle se retourna pour être face à lui.
-Souvenir douloureux ?
Voyant Naliana se retourner, il tenta de se calmer.
-Douloureux... Dans tous les sens du terme. Il mit sa main au niveau de sa poitrine, là où la lame l'avait traversée.
Elle saisit une des mains de l'homme dans sa main droite, et la caressa lentement.
-Tu peux me parler librement, sans te retenir. Elle sourit maladroitement. On a tous une... bête qui gronde en nous.
-Une bête... Il soupira une fois de plus. Un monstre dans mon cas...
-Arrête... Tu m'as vu l'autre soir... Elle laissa sa main et vint lui caresser, glissant ensuite vers la chevelure châtain. Un monstre n'aurait prit soin de moi comme tu l'as fait, et comme tu le fais depuis que l'on se connait.
-Je ne vois nullement un monstre en toi, non plus. Prononça-t-il en récupérant la main dans ses cheveux pour la caresser. Ses mains étaient légèrement plus froides qu'avant.
Naliana remarqua ce froid et posa sa deuxième main sur celles de son compagnon.
-Alors pourquoi te juges-tu ainsi ?
-Parce que je suis quelqu'un de froid, de détaché. De sombre... Comme tu me l'as si bien dit. Et tu as totalement raison.
Elle se mordit les lèvres et regretta d'avoir pu être aussi dure avec lui.
-Tu sais que j'ai tendance à dire les choses sans les enrober de sucres... Et.. tu n'es pas comme ça.
-Ne t'en fais pas, je ne t'en veux pas pour d'avoir pensé ça. Dit-il en souriant légèrement. C'est juste que... certains événements lointains m'ont fait devenir comme ça.
-Raconte-moi ! Son ton montrait clairement que c'était une demande, à la fois pour assouvir sa curiosité et mieux comprendre l'homme qu'elle aimait, pas un ordre.
-D'accord, ça risque d'être long. Mais je vais d'abord te mettre dans le contexte.
Elle le regardait avec intérêt, elle savait qu'il lui faudrait du temps pour tout expliquer. Elle décida de ne pas l'interrompre.
Il inspira profondément puis expira avant de commencer.
-Mon père était général de l'armée avant d'être à la retraite militaire. Auparavant il avait servi dans la brigade des forces spéciales terre, la BFST si tu préfères, basé à Pau. Enfin ce qui devint la BFST l'an d'après mais passons. Il est issu d'une ancienne famille noble les Loire, dont l'arbre généalogique me fait presque penser à l'Agartha. Ma mère, quant à elle était reliée au ministère des affaires étrangères et officiait, chez nous, à Orléans au Consulat Général du Maroc. Son arrière-arrière-arrière grand père faisait parti de la Chambre des Lords.Tu peux donc imaginer la petite vie "tranquille" que je devais avoir avec un père absent et une mère peu présente. Nous vivions dans une grande maison, bien trop grande pour le peu de temps où ils y étaient... C'est la nourrisse qui s'est occupé de moi jusqu'à mes quatorze ans, après quoi je voulais plus d'autonomie. Apprendre à vivre par moi-même...Quand j'avais quinze ans, en Juillet 2001, j'ai suivi ma mère lors d'un déplacement diplomatique, non pas au Maroc mais au Niger. Ce que je n'ai pas comprit sur le moment. Une fois arriver là-bas, nous avons été emmenés dans un coin reculé du pays. Et comme tu l'imagines bien, avons été prit en otage... Il marqua une légère pause avant de reprendre.
Un quelconque groupe de terroriste avez récupéré les itinéraires du trajet de ma mère pour exiger une rançon au gouvernement français, et comme elle était diplomate, cela pouvait leur rapporter une sacrée somme.
Sans comptait qu'il y avait un otage de plus...
Bref, nous avons été gardé captifs pendant près d'un mois. Un long mois, qui m'a paru être une éternité. On ne peut pas vraiment dire que nous avons été "invité" dans les meilleures conditions. Il ferma les yeux, comme pour mieux se rappeler cet endroit...
Une pièce unique, des murs qui s’effritent, la température infernale, la déshydratation, la faim, l'odeur infâme qui régnait. En prononçant ces mots, sa voix paru quelque peu tremblotante.
Je me souviens, ma mère stoïque à ces événements. Elle ne montrait rien, aucun signe de faiblesse. Au contraire, elle gardait la tête haute. Cela me donnait du courage, mais au fond de moi j'étais terrifié...
Il s'arrêta une nouvelle fois, comme pour délier ses souvenirs, avant de reprendre la suite de son récit.
Après plus de trois semaines, un groupe d'intervention est arrivé et nous a délivré de ce calvaire. C'était la brigade que commandait mon père, et il faisait parti de l'opération. Il ne montra aucun signe. Comme si pour lui nous étions des étrangers...
Une fois rentré en France, j'ai eu un sermon de sa part, parce que je n'avais pas été capable de faire quoi que ce soit. Selon lui, j'aurais du essayé de faire quelque chose. D'agir comme un homme. Depuis ce jour, j'affronte mes peurs, mes sentiments, tout ce qui pourrait me blesser, m'atteindre. Car ce qui m'a le plus blessé, c'était mon père. Froid, et aussi aiguisé que le fil d'une épée...
C'est à cette époque que je suis devenu celui que je suis actuellement. Ses yeux perdirent légèrement de leur éclat. Je me suis mis aux sports de combat, arts martiaux, escrime, etc. pour apprendre à me défendre, mais aussi pour défendre les autres.
Naliana commença par prendre le temps de digérer, d'analyser chaque information. Elle avait l'impression qu'un tsunami venait de lui passer dessus.
Après quelques minutes de silence, elle ouvrit une première fois la bouche pour parler, puis se ravisa. Elle le toisait d'un regard qu'il avait rarement vu chez elle, un regard profond, intense. Elle respira lentement, profondément et se lança.
-Je ne m'attendais pas à entendre tout ça. Je comprends mieux certaines choses maintenant. Mais... Comme il doit être dur de voir autant de froideur, de non réaction, de la part de tes deux parents.
-Malheureusement, on s'y fait. Et l'on devient comme eux... Surtout quand on cherche, comme moi, à protéger.
Elle mourrait d'envie de le prendre dans ses bras, mais elle attendit.
-Mais tu n'es pas comme eux, justement parce que tu protèges. Ce qu'ils n'ont jamais fait avec toi.
-Eux aussi ils protègent, mais à leur façon. Il voyait que certains aspects n'avait pas été perçu de la même manière que lui. Et pour pouvoir protéger, ils ne laissent pas leurs sentiments dicter leur conduite. Tout n'est que protocole. Il retourna à son récit, pour qu'elle puisse mieux le comprendre. J'ai fait parti de l'armée. Je voulais protéger les gens. Au bout d'un an, on m'a affecté à la BFST soit disant parce que j'en avais les capacités. Mais je savais très bien que c'était mon père qui tirait les ficelles. Je n'y suis resté qu'une année. Ce qui déçu mon père au plus haut point... Donc je sais à quel point le "protocole" est important pour eux.
-Pour eux, mais pour toi? Elle souleva un sourcil.
-Pour moi, il ne signifiait rien. Mais j'avais quand même fini par me détacher et devenir froid... Dans le but égoïste de me protéger.
-D'accord. Je peux comprendre. Mais alors permets-moi cette question. Pourquoi moi? Pourquoi tu as semblé me prendre sous ton aile dès le début?
Leonhart passa la main sur son visage, comme pour effacer ce qu'il ne voulait plus être.
Naliana posa une main sur la cuisse de son compagnon.
...Je... exc...excuses-moi. Je ne voulais pas me montrer... blessante?
-Non, tu n'est pas blessante. Dit-il avec un léger sourire réconfortant. J'ai eu quelques co-équipiers, mais aucun n'est resté assez longtemps pour s'attirer ma sympathie. Mais avec vous, c'était différent... Avec toi c'était différent.
Naliana se serra contre lui, glissant son visage au niveau du cou de l'homme.
-Pourtant je suis tout ton contraire en publique, je suis comme un petit papillon qui semble virevolter sur le vent de l'insouciance.
Il embrassa les cheveux de feu, et passe sa main dans ceux-ci.
-Ça en est très rafraîchissant. Tu n'imagines pas à quel point.
Leonhart put sentir un sourire, car les lèvres de sa charmante compagne effleurèrent doucement sa peau.
-Il y a quand même quelque chose qui m'intrigue.
-Hum ?
-Depuis le temps que je te tends des perches, qu'est-ce qui a fait que tu aies finalement décidé de te "mettre en danger, avec moi?
-Je dirais plutôt "qu'est-ce qui m'a fait te mettre en danger". Car, ce n'est pas uniquement pour me protéger que je suis resté comme ça, mais aussi pour éviter que quoi que ce soit puisse arriver aux personnes qui me sont proches.
-Et c'est maintenant que tu vas m'avouer qu'une horde de personne rêve de te faire passer l'arme à gauche? Elle se serra encore contre lui, murmurant chacun de ses mots.
Il eut une petit sourire au coin des lèvres.
-Pas vraiment une horde de gens. Quoi que j'avoue que rien que l'idée me donne des frissons. Mais désormais ça serai plutôt une horde de démons. Quand j'étais dans la police, je ne côtoyais pas les meilleurs personnes au monde. Loin de là.
-Et cela t'a influencé ?
-Imagine avoir un criminel, tout juste sorti de prison, qui t'attend chez toi. Surtout quand c'est toi qui a mit ce criminel derrière les barreaux. Tu es heureux de vivre seul, de n'avoir personne de très proche.
-C'est sur que je n'aurais pas très envie de jouer le rôle de la femme, dans Seven par exemple. Dit elle sérieusement, mais tout de même dans le but de plaisanter. Mais les choses sont différentes, je sais me battre. Elle avait mis beaucoup de volonté dans sa voix.
-A cette époque, je ne me serai même pas mit avec un collègue. Mais toi... Je connais tes forces et tes faiblesses en combats. Je sais ce dont tu es capable. On a combattu côte à côte un nombre incalculable de fois. Sa voix était empli de fierté.
Naliana embrassa tendrement le cou de son homme.
-Tu es trop gentil, je finis bien plus souvent que toi au puits d'anima. Mais maintenant, j'ai une très bonne raison de m'améliorer.
-Mais ça ne m'empêche pas d'avoir peur... Peur pour toi. Il eut un de rire nerveux. C'est drôle ça. J'ai peur.... Quelque peu déboussolé par cette peur, enfouie en lui qui ressurgit.
Elle le serra encore plus fort.
-On a toujours peur pour les gens qu'on... les gens à qui on tient. Mais je vais devenir plus forte, et un jour c'est moi qui te protégerais.
Leonhart la serra contre lui, comme si il allait la perdre.
La jeune femme sentit quelque chose de différent, de fort, elle ressentit un trouble.
-Hey, je sais que je peux être maladroite, mais j'ai beaucoup de ressource. Ne t'en fais pas, s'il te plait. Tout ira bien, je te le promets.
-Oui, je le sais. Il desserra quelque peu son étreinte et sourit légèrement.
Naliana se redressa et l'embrassa avec une passion qu'elle peine à maîtriser, s'accrochant, comme une adolescente, à son blouson en cuir.
Il répondit, en l'embrassant avec tout autant de passion. Une main dans les cheveux rouges et l'autre dans le dos de sa compagne.
Elle stoppa le baiser au paroxysme de la passion, posant une main contre le torse de l'homme. Ses joues avaient légèrement rosies, ses pupilles étaient dilatées...
-Si tu continues, je vais te manger... Elle murmura ces mots et sourit, un peu gênée par ses propres parole.
Il la regarda droit dans les yeux, pétillants, puis lui déposa un baiser dans le cou. Un baiser long et tendre.
Elle savoura le baiser, passant ses mains sur la nuque de l'homme, se demandant si il ne la provoquait pas un petit peu.
Il s’arrêta après un long moment.
-Je sens que je vais me faire "manger" si je continue. Murmura-t-il, le regard pétillant.
Elle éclata de rire, un rire insouciant, puis elle vint doucement frotter sa joue contre la sienne.
-Dévoré tout cru. Répondit-elle par le même murmure.>>
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